Item #16-3939 Ovale. Original etching. Christian Robilliard.

Ovale. Original etching.

1975. Color etching. 30 x 23.5 cm. on Fabriano paper 50 x 32 cm. No. 4 of a possible edition of 80 impressions. Signed, numbered, titled and dated. Matted.

Voilà un artiste lyonnais pour ainsi dire oublié.

Né en 1936, Christian Robilliard est issu de l'Ecole des Arts décoratifs de Paris. D'abord peintre, il se consacre ensuite complètement à la gravure.

Christian Robilliard est un rare, très rare buriniste, un des derniers peut-être à manier l'outil auquel dans les siècles passés l'artiste graveur devait s'appliquer s'il voulait être considéré et réussir. Est-ce la pratique du burin qui conduit aujourd'hui à l'oubli ?

Il a fait partie des artistes exposés à la galerie K.

On a vu des burins de lui au salon de l'Elac, à l'exposition "Taille douce, la mémoire du geste", en 1980, au salon Le Trait (83-85). Il a exposé à Paris au salon Pointe et Burin (87-90-91) et au salon Regain à Lyon (93-95).

On trouvera dans le blog ci-contre un article né d'une rencontre avec l'artiste en juillet 2016...

Christian Robilliard est né au Liban en 1936. Issu de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. D’abord peintre il se consacre définitivement à la gravure depuis les années soixante. Il aura été l'un des derniers burinistes. Artiste (trop) discret de son vivant, son oeuvre est le reflet de son imagination d’inspiration surréaliste puis érotique. Le visage féminin y est magnifié à l’infini.

Décédé en 2017, cette exposition organisée par quelques proches au sein d’un quartier qu’il aura fréquenté durant presque cinquante années, est un hommage à l’immense artiste qu’il a été : un homme secret dont l'immense culture n’a eu d’égale que sa modestie.

Robilliard s’apparente au courant surréaliste. Au-delà des apparences, de la figuration soignée nous entrons avec lui dans un monde caché, peuplé de signes ésotériques, de miroirs, de figures inversées ou affrontées. Les notes de musiques sont omniprésentes, l’écriture aussi, la nature y est en toile de fond, les phallus sont des monolithes, Tintin y côtoie des adolescentes troublantes. Ses dessins et ses peintures sont rares.....


« C’était un homme secret. Un bohème, ascète et érudit, un peu en retrait du monde. Il suffisait de croiser son regard pour se souvenir de lui. » Ainsi le professeur Jean Bacot ) définit l’artiste croix-oussien franco-libanais Christian Robilliard qu’il a côtoyé pendant près de 50 ans au point d’en deve­nir le plus grand collecionneur. Décédé en 2017 à l’aube de ses 82 ans, le graveur qui a notamment vécu rue du Bon Pasteur s’est éteint en toute discrétion et son oeuvre reste aujourd’­hui méconnu. Pour lui rendre hommage, Jean Bacot, également ancien diplomate cultuel, a décidé de créer une exposition. Une quaran­aine d’estampes en provenance de différentes collections privées sont ainsi actuelement présentées en mairie du 4e.

Surréaliste. Surnommé « le planeur » pour son côté lunaire par sa femme Dhara, égale­ment artiste, Christian Robilliard est souvent qualifié comme l’un des derniers burinistes. Il utilisait, en effet, une méthode de gravure sur plaque d’acier — particulièreent complexe — avant que le motif soit retrans­crit avec de l’encre sur différents types de papiers. Surréalistes, ses oeuvres sont marquées par l’omniprésence de l’image féminine comme une obsession incessante, décliné à l’infini.

Son style qui a évolué au cours de sa vie mêle scènes énigmatiques, jeux de symé­trie et touche d’érotisme. Pour le professeur Jean Bacot qui a rencontré le graveur au début des années soixante-dix, cette rétrospec­ive est une première étape. « Ce sera peut-être l’occasion de retrouver des personnes qui l’ont connu et pourraient témoigner sur qui était Christian Robilliard », espère-t-il songeant déjà à une prochaine expo­si­tion qui permettrait de mettre en lumière ce talent encore trop sec. Item #16-3939

Price: $500.00

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